Pour éviter tout conflit d’intérêt, Cédric Arnold cesse dès à présent de traiter tous les dossiers du canton du Valais en lien avec l'usine chimique.
Ce changement de carrière interpelle néanmoins Thomas Burgener, membre du Groupe d’intérêt mercure, qui défend les intérêts des propriétaires touchés par la pollution au mercure dans la région de Viège, intervenue entre 1930 et 1973.
Un problème d'"hygiène politique"
"Pour Lonza, c'est une bonne acquisition, si l'on peut dire comme ça, car Monsieur Arnold est hautement compétent en la matière", affirme l'ancien conseiller d'Etat valaisan. Mais "au niveau de l'hygiène politique, cela pose problème", ajoute-t-il.
"Jusqu'à aujourd'hui, il a défendu l'intérêt de l'Etat dans le dossier de la pollution au mercure, il connaît les stratégies de l'Etat, il connaît la tactique des autres, comme moi", argumente le socialiste haut-valaisan, tout en relevant qu'"on ne peut pas interdire à Monsieur Arnold de changer de camp".
Yves Terrani/dk