Plus de la moitié des retraits préventifs est due à l'alcool, un quart à la drogue. Un taux d'alcool supérieur à 1,6 pour mille a été à l'origine de 330 retraits.
Dans 212 cas, l'expertise a déterminé que le conducteur n'était pas alcoolique. Il a alors été sanctionné selon l'infraction commise, a précisé le chef du service de la circulation Pierre-Joseph Udry.
En cas d'alcoolisme avéré, le retrait de permis est confirmé. Le conducteur peut le récupérer, au mieux, après un an s'il peut prouver qu'il est demeuré sobre durant ce temps.
Une vraie mesure préventive pour Oskar Freysinger
Il en va de même pour des conducteurs qui auraient consommé des drogues. Sur les 138 permis retirés préventivement l'an dernier pour ce motif, 55 conducteurs ont été jugés toxicomanes et donc inaptes à conduire.
Contrôler l'aptitude à conduire d'une personne dont le taux d'alcool dans le sang dépasse 1,6 pour mille c'est de la prévention, a estimé mardi le chef du département valaisan de la sécurité Oskar Freysinger, lors de la présentation des statistiques de la circulation routière.
ats/ptur