Encore trop d'eau propre dans les stations d'épuration valaisannes

Les performances moyennes des stations d'épuration sont meilleures, communique mercredi l'Etat du Valais. Les efforts consentis par les communes ces dernières années portent leurs fruits. Mais le fonctionnement individuel de certaines stations doit être amélioré.

La quantité relative d'eaux claires parasite reste élevée et très supérieure à la moyenne suisse. Aucune amélioration notable n'est constatée par rapport aux années précédentes. Ce constat est aussi un indice de l'état préoccupant du réseau d'évacuation des eaux usées, indique le rapport annuel sur l'épuration des eaux.

Environ 70% des stations d'épuration présentent trop fréquemment des dilutions excessives par des eaux claires. Les eaux qui arrivent dans les stations sont pour 60% des eaux de fontaines, de sources, de drainages, de pluies ou de fonte de neige. Ce taux est de 32% en moyenne suisse.

Un seul réseau pour les eaux usées et les eaux de pluie

Majoritairement, le système de collecte récolte dans un seul et même réseau les eaux usées et les eaux de pluie. Or les eaux claires surchargent inutilement le réseau de collecteurs, indique le rapport. En diluant les eaux usées avant le traitement, elles peuvent provoquer une augmentation de rejets en amont.

Pour éviter ces rejets, il est nécessaire de séparer les eaux de pluie des eaux usées. Les communes doivent poursuivre leurs efforts pour aménager des déversoirs d'orages et bassins d'eaux pluviales.

Les réseaux séparés, pour les eaux usées et les eaux de pluie, ne sont pas très nombreux en Valais. Mais ils se développent dans les nouvelles zones ouvertes à la construction et lors de la réfection des collecteurs existants.

>> Développement dans le 12h30 de RTS La Première

ats/tmun