Les représentants de ces communes, qui s'exprimaient lundi à Sion, ont dénoncé une vision développée "de manière unilatérale" par l'administration cantonale, alors que le Grand Conseil valaisan doit se pencher la semaine prochaine sur le développement territorial valaisan 2020 lors d'un débat spécial.
Réalité touristique ignorée
Ces communes - qui affirment avoir conscience qu'il faut stopper le mitage du territoire et confirment vouloir le faire - fustigent notamment l'absence de prise en compte des réalités touristiques de certaines d'entre elles.
Elles contestent par ailleurs la méthode de calcul du dimensionnement des zones à bâtir et font part de la nécessité d'élaborer des réflexions intercommunales.
"Dans cette révision du plan directeur cantonal, il y a clairement une atteinte à notre autonomie", constate en outre Géraldine Marchand-Balet, présidente de Grimisuat et conseillère nationale PDC. Et d'évoquer au passage une incohérence avec les spécificités économiques et culturelles valaisannes.
Planification plus "souple"
"Nous souhaitons une planification cantonale plus souple de la loi d'application de la LAT", considère quant à lui David Melly, vice-président de la commune d'Anniviers.
Ce dernier dit espérer que le Grand Conseil entende les propositions mises en avant par les communes, et qu'il prenne le temps d'établir une planification cantonale abordable pour toutes les communes faute de quoi, affirme-t-il, les populations des régions de montagne soutiendront le référendum annoncé.
Yves Terrani/kkub