Les étudiants avaient lancé la pétition la semaine passée. Celle-ci sera adressée au département de la formation. "Nous ne nous faisons guère d'illusions quant à la suite que lui donnera le département", écrivent les étudiants dans un communiqué diffusé mardi.
Les pétitionnaires disent refuser, par leur signature, que l'enseignement qui forge leur avenir soit menacé par des considérations politiques. Ils refusent que des cours soient confiés à une personne visée par une enquête administrative. Ils craignent que l'esprit de travail excellent qui prévaut dans l'établissement ne soit dégradé par les manoeuvres du département.
Réactions multiples
La semaine dernière, les maturistes ont envoyé une lettre recommandée de deux pages au chef du département Oskar Freysinger. Ils exprimaient leur "consternation et indignation" face à la nomination de Jean-Marie Cleusix et à ses conséquences.
Ils dénoncent le climat d'incertitude auquel ils sont confrontés et redoutent un changement de professeur qui impliquerait une modification de programme. "Or, étant en cinquième et dernière année, nous sommes en droit d'attendre des bonnes conditions de travail et un climat stable pour nous préparer aux examens et échéances qui nous attendent en juin", estiment-ils.
La nomination de Jean-Marie Cleusix au collège de Saint-Maurice fait des vagues depuis plusieurs jours. La démarche a provoqué la réticence du corps professoral du collège. Puis, les partis socialiste, démocrate-chrétien et libéral-radical ont dénoncé dans un communiqué commun une tentative de forcing de la part d'Oskar Freysinger pour placer son ancien chef de service.
ats/ebz