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A quelques heures du dépôt des listes, les enjeux des communales en Valais

Vue sur la plaine du Rhône, en Valais. [Jean-Claude Grandjean]
Derniers délais pour le dépôt des listes aux élections communales en Valais / Le 12h30 / 2 min. / le 19 septembre 2016
Le délai pour le dépôt des listes en vue des élections communales en Valais est fixé à lundi 18 heures. Le scrutin fera office de répétition générale pour les partis avant les cantonales. Tour d'horizon des enjeux.

Entre le 16 octobre et le 27 novembre, il s'agira de renouveler les exécutifs de quelque 130 communes et une quinzaine de législatifs du canton. Un scrutin qui permettra de mesurer les forces en présence.

Progression de l'UDC?

L'UDC va-t-elle continuer sa progression, surtout dans le Haut-Valais où elle avait glané plusieurs sièges il y a 4 ans?

Si elle détient actuellement 16% des sièges au Parlement cantonal, elle peine à percer dans les conseils communaux du Valais romand, où elle n'a pratiquement aucun élu dans les villes à part dans la capitale.

Le PLR doit défendre ses sièges

Les libéraux-radicaux de leur côté auront beaucoup à défendre et donc potentiellement beaucoup à perdre. Après la perte de leur siège au gouvernement au profit de l'UDC en 2013, il s'agira se battre pour conserver les présidences de trois des principales villes du Valais romand: Sion, Sierre et Martigny.

A Sion, bastion historiquement PDC dont le PLR détient les clés depuis 8 ans, le parti compte sur l'encaveur Philippe Varone succéder au président Marcel Maurer.

A Sierre, le PLR mise sur le directeur de l'EPFL Valais Marc-André Berclaz pour conserver les acquis. On s'attend à une bataille à trois avec le PS et le PDC.

A Martigny, Anne-Laure Couchepin Vouilloz, fille de l'ancien conseiller fédéral, aura fort à faire face au PDC Benoît Bender qui entend bien être le premier président non-PLR de la cité octodurienne.

Phase de consolidation pour le PDC

Quant au PDC, il devra confirmer son succès aux dernières élections fédérales. Le parti avait réussi à glaner un siège au Conseil national alors que ces dernières années il subissait une lente érosion. Il avait d'ailleurs perdu sa majorité absolue à Sion en 2012 et laissé des plumes également dans le Haut-Valais. A voir si les démocrates-chrétiens confirment les bons résultats de l'automne dernier et s'ils sont en mesure de récupérer des présidences de ville.

Le PS, chahuté à l'interne, vise la progression

Le Parti socialiste (PS) de son côté vit une période difficile, avec la perte d'un fauteuil au Conseil national et de fortes dissensions internes en vue des élections cantonales de mars prochain.

Des désaccord existent aussi au sein de l'alliance de gauche, qui part désunie dans certaines communes, notamment dans la capitale où Verts et PS ne sont une nouvelle fois pas parvenus à s'entendre.

Le PS affiche pourtant ses ambitions en visant une progression de 10%, soit le gain de 3 sièges.

Marie Giovanola/kkub

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