Jean-Marie Bornet est intervenu dans une affaire judiciaire concernant un proche condamné récemment à une peine de prison de 18 mois avec sursis, révèle mardi Le Nouvelliste.
Suite au procès, la juge du tribunal de Martigny a déposé plainte contre le policier, estimant qu'il a dépassé ce qui est habituel pour un homme inquiet pour un proche.
Abus d'autorité et d'instigation à faux témoignage
En août 2015, soupçonnant sa petite amie d'infidélité, ce proche de Jean-Marie Bornet se rend chez l'un de ses amis et le trouve justement en compagnie de cette dernière. Pris de colère, l'homme tire plusieurs coups de feu à l'aide d'une arme appartenant au cadre de la gendarmerie valaisanne. L'un d'eux atteint l'habitation et traverse une chambre inoccupée.
Après cet incident, Jean-Marie Bornet organise une rencontre entre les différentes parties. A l'issue de cette dernière, une lettre excluant toute mise en danger de la vie d'autrui est rédigée et signée.
Mais lors du procès en octobre dernier, l'une des victime revient sur ses déclarations, accusant Jean-Marie Bornet d'être lui-même l'auteur du document. Il lui reproche également d'avoir exercé des pressions à la veille de son témoignage au tribunal.
"En tout légitimité"
Jean-Marie Bornet rejette ces accusations en bloc. Sûr d'être blanchi, il affirme avoir agi en toute légitimité sans jamais commettre d'acte répréhensible. Contacté par la RTS, il se dit surpris de cette dénonciation et s'interroge sur la communication dans cette affaire.
L'enquête sera menée exclusivement par le Ministère public sans le concours de la police.
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