Les loups ont été photographiés grâce à des pièges photographiques et aussi en direct, communique mercredi le GLS. Les images ne permettent pas de compter avec certitude le nombre de jeunes.
Les jeunes sont normalement accompagnés des parents, explique David Gerke, président du GLS. Si une photo montre quatre individus, il n'est pas possible d'exclure la présence d'un ou plusieurs autres animaux.
Tir d'un louveteau demandé
Sur les photos, il est parfois difficile de différencier les jeunes, qui sont âgés de six mois, des adultes, précise David Gerke dans une interview diffusée mercredi par le Walliser Bote. La coloration du pelage est un peu différente, ainsi que la forme de la tête, mais à six mois un louveteau est presque aussi grand qu'un adulte.
Le canton du Valais a confirmé à fin octobre la formation d'une meute dans la région d'Augstbord et a déposé début novembre une demande de régulation pour tirer un louveteau. La réponse de la Confédération est attendue pour la fin de l'année.
ats/dk
Eviter une progression de la meute
La régulation vise à réduire la relève pour éviter une progression de la meute. Mais les géniteurs doivent être épargnés. Un tour de force, selon M. Gerke. La différenciation entre les géniteurs et la descendance est difficile, surtout en hiver.
Si un géniteur est abattu en hiver, la reproduction de l'année suivante est compromise. Il s'ensuit une restructuration de la meute de manière à assurer la descendance dès l'année suivante, soit par les jeunes en âge de reproduction, soit par l'arrivée d'un nouvel adulte.
Deux autres meutes de loups en Suisse
Une meute peut comporter jusqu'à une dizaine d'individus. Les jeunes vont la quitter à l'âge de 12 à 24 mois.
Une meute est sédentaire. Elle occupe un territoire de 200 km2 à 300 km2 qu'elle défend aussi contre l'arrivée d'autres loups.
En Suisse, deux autres meutes sont dénombrées, l'une dans le massif de Calanda aux Grisons et l'autre dans le Val Morobbia au Tessin.