Situés aux abords de la gare de Sion, les nouveaux locaux de la Haute école d'ingénierie du Valais devraient occuper une surface d'environ 30'000 m2 et accueillir dès 2020 plus de 400 ingénieurs, soit 25% de plus qu'aujourd'hui.
D'ici quatre ans, un millier de spécialistes des domaines de l'énergie, de la biotechnologie ou encore de la santé seront regroupés sur l'ensemble du campus sédunois.
Développer les synergies
L'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), qui dispose déjà d'un pôle à Sion, et des entreprises investiront également le nouveau bâtiment. De quoi accroître les synergies et l'interdisciplinarité, estime le directeur de la HES-SO Valais.
"Ce qu'on attend de ce projet, c'est que les gens se rencontrent et puissent développer des projets ensemble, notamment dans le domaine de l'énergie, un des axes phares de recherche pour lesquels l'EPFL vient en Valais", indique François Seppey à la RTS.
"L'idée, c'est de pouvoir travailler sur toute la chaîne de valeur ajoutée", précise le directeur de la haute école, évoquant aussi bien la recherche fondamentale que les activités de recherche appliquée et de développement.
Sion, ville universitaire
Marcel Maurer se réjouit de cette évolution. "Le Valais et la ville de Sion deviennent universitaires", affirme le président du chef-lieu valaisan, qui cite notamment les recherches dans le domaine des droits de l'enfant menés par la Fondation Kurt Bösch et le master en tourisme avec l'Université de Lausanne.
Energypolis fait partie du Parc Suisse de l'innovation, qui veut positionner la Suisse comme un leader mondial dans ce domaine. Avec cet établissement, "on aura, à l'échelle du Valais, un campus d'une belle richesse", conclut Marcel Maurer.
Marie Giovanola
Nouvel accord signé entre l'EPFL et le Valais
L'EPFL planifie un nouveau centre de recherche à Sion, spécialisé dans les environnements alpins et extrêmes. Ses pôles scientifiques déjà actifs en Valais, dans les domaines de la santé, de la chimie et de l'énergie vertes seront parallèlement renforcés.
Le Conseil d'Etat valaisan s'est déplacé in corpore mardi dernier pour sceller ce nouvel accord avec l'EPFL. "C'est un projet ambitieux et visionnaire qui passe dans sa deuxième phase", a salué la présidente du gouvernement cantonal Esther Waeber-Kalbermatten.
Neuf chaires et trois groupes de recherche sont déjà présents sur le campus. Or, si le projet initial prévoyait 11 chaires, il est désormais prévu de les augmenter à 17, dont la majorité sera financée par l'EPFL.