Sept candidats pour cinq places au 2e tour de l'élection au Conseil d'Etat valaisan

Jean-Marie Bornet a fait savoir le 7 mars sur Facebook qu'il renonçait au 2e tour, parlant d'une décision "difficile à prendre, mais pragmatique". Le candidat du Rassemblement Citoyen Valais ne donne pas de consigne de vote, se disant toutefois "ni pour l'extrémisme, ni pour une surreprésentation d'un parti".

Un peu plus tôt, les Verts valaisans avaient annoncé leur décision de ne pas poursuivre la course au Conseil d'Etat, expliquant qu'ils n'ont pas senti "un soutien suffisant de la part des autres organes de partis pour maintenir une candidature verte au second tour". Et ce malgré "l'excellent résultat" de Thierry Largey au premier tour.

Sept candidats

Lors du second tour, dimanche, ce sont donc sept candidats qui sont en lice pour les cinq sièges au Conseil d'Etat. Arrivés en tête au premier tour, les trois candidats du PDC Christophe Darbellay, Jacques Melly et Roberto Schmidt ont logiquement été reconduits par leur parti.

Arrivés aux 4e et 5e rangs, les deux socialistes Esther Waeber-Kalbermatten et Stéphane Rossini repartent aussi au combat. Le PS a choisi une double candidature, même si cette stratégie est risquée, car elle pourrait déboucher sur l'élection des deux candidats, mais aussi faire trébucher la sortante Esther Waeber-Kalbermatten, avec le risque de créer des tensions entre les sections francophone et germanophone du parti.

L'UDC sortant Oskar Freysinger, relégué à la sixième place lors du premier tour, tentera seul de sauver son siège au Conseil d'Etat, sans ses colistiers d'Ensemble à droite.

Du côté du PLR, c'est Frédéric Favre qui a été choisi. Il a souligné devant l'assemblée générale de son parti l'importance de voir les libéraux-radicaux représentés au gouvernement.

Darbellay déjà élu

Selon Le Nouvelliste, qui cite l'ancien conseiller d'Etat Thomas Burgener, Christophe Darbellay est déjà assuré d'accéder au Conseil d'Etat. En effet, la Constitution oblige la présence d'un élu par région constitutionnelle. Or, l'ex-président du PDC, qui vient de Martigny, est le seul candidat en lice pour la région du Bas après le retrait du PLR Claude Pottier.

Il ne faut donc qu'une seule voix à Christophe Darbellay lors du 2e tour pour être formellement élu. Interrogé par le journal valaisan, le candidat PDC rétorque qu'il ne sera élu que le 19 mars, qu'il n'est "ni l'homme des quotas, ni l'homme des règlements" et qu'il veut être "l'élu du peuple" pour pouvoir revendiquer le Département de la formation.

>> Notre suivi du premier tour : Le trio PDC en tête devant les socialistes, Oskar Freysinger 6e

boi