Christian Constantin réfute catégoriquement l’idée selon laquelle son engagement dans le projet de candidature pour les JO 2026 serait motivé par l’appât du gain.
En question principalement, l’ancienne raffinerie Tamoil à Collombey-Muraz que le promoteur pourrait réhabiliter en ville mélangeant de l’habitat et de l’industrie légère. Dans un premier temps, le village olympique y prendrait place, ce qui aurait pour conséquence d’accélérer les procédures d’acquisition et de déclassement.
C’est un bordel, et plus on peut aller vite pour nettoyer un bordel, plus les gens seront contents
Le promoteur rappelle aussi que son engagement en faveur des JO remonte à la candidature de Sion 2006. Il conteste aussi l’accusation des Verts valaisans selon laquelle Sion 2026 serait un projet de promoteurs conçu pour contourner la loi sur l'aménagement du territoire (LAT) et la Lex Weber, la plupart des infrastructures existant déjà.
"Investir dans des projets créateurs d'emplois"
Pour Christian Constantin, le peuple suisse n’a pas à se prononcer de manière automatique sur la subvention de la Confédération. Celle-ci pourrait s’élever à un milliard de francs. Et même si les assurances sociales souffrent et que les perspectives économiques sont grises, "on ne doit pas oublier d’investir dans des projets susceptibles de créer de l’emploi dans des régions qui en ont besoin", ajoute le Valaisan.
>> Sujet traité dans le Journal du matin jeudi avec l'invitée Lisa Mazzone (Verts/GE)
Laetitia Guinand/gax