"On en redemande!", ces mots écrits le 22 août 2014 par Jean-Luc Addor sur ses comptes Twitter et Facebook étaient au coeur du procès. Le conseiller national valaisan réagissait ainsi à un article en ligne relatant une fusillade ayant fait un mort dans une mosquée de Saint-Gall.
"Ironie" plaidée
Interpellé à l'époque par la RTS, celui qui était alors député au Grand Conseil valaisan avait expliqué que son message était "un commentaire ironique".
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Le Tribunal a estimé qu'un lecteur moyen non averti ne pouvait déceler une quelconque ironie et que le message donnait l'impression que les musulmans étaient des êtres dont la vie était de moindre valeur.
Jean-Luc Addor avait également partagé un article du site proche de l'extrême droite française Riposte laïque intitulé "L’islam est une saloperie soutenue par des salauds traîtres et collabos".
Les deux messages étaient toujours présents sur le fil Twitter du conseiller national ce jeudi.
mre avec ats