Le tracé a nécessité de nombreuses adaptations techniques et un gros travail de réflexion en matière de gestion des terres, dans une zone qui possède une très longue histoire, parfois émotive.
La solution souterraine privilégiée
Finalement, les trois quarts de ce tronçon seront enterrés, soit en tranchées couvertes soit en tunnels. Pour le conseiller d'Etat valaisan Jacques Melly, chef du Département de la mobilité, du territoire et de l'environnement, cela constitue "un avantage certain pour la réduction des nuisances, la qualité environnementale et l'aspect paysager".
Projet retardé par la question sécuritaire des tunnels
Le projet de traversée du Bois de Finges par l'autoroute avait déjà été mis à l'enquête publique il y a 20 ans, et partiellement approuvé en 1999 et 2001. Mais il y a eu entretemps les incendies dans les tunnels du Mont-Blanc en France, et des Tauern en Autriche, qui ont fait de nombreux morts et qui ont remis en cause les systèmes de sécurité.
Il a donc fallu retravailler le projet valaisan en vertu de nouvelles normes sécuritaires et établir par ailleurs de nouvelles compensations pour intégrer au mieux les ouvrages prévus dans le paysage.
Oppositions probables
"Construire une autoroute dans un parc naturel n'est pas chose facile", a souligné Jacques Melly jeudi à Gampel. Le conseiller d'Etat ne cache pas qu'il s'attend à des oppositions à la mise à l'enquête publique.
Parallèlement à cette procédure pour la traversée de Finges, les travaux d’excavation du tunnel du Riedberg (Gampel/Steg) reprennent. L’ensemble des tronçons de l’autoroute A9 dans le Haut-Valais se trouvent ainsi désormais soit en construction, soit en phase d’approbation.
Yves Terrani/oang