"Nous ne sommes ni surpris ni inquiets du nombre d'oppositions. Nous en attendions une centaine. C'est dans l'ordre des choses, surtout pour un site de cette importance", a indiqué mercredi Martin Hutter, chef de l'office de construction des routes nationales (OCRN).
Les oppositions sont pour l'heure en main du Département fédéral de l'environnement (DETEC). "Nous ne les avons pas encore reçues et ne connaissons pas leur contenu", a précisé Martin Hutter.
Prises de position avant la procédure
Le canton et les départements fédéraux vont les étudier et "trouveront des solutions".
La procédure s'achèvera une fois ces "phases de prise de position et de négociations terminées. Le DETEC élaborera alors la décision d'approbation des plans qui statuera sur les oppositions, sur les questions d'expropriation et sur d'éventuels changements à apporter au projet", a indiqué l'Etat du Valais dans un communiqué.
ats/sey
Un projet mis à l'enquête en 1999
Le projet de la traversée de Finges en Valais avait déjà été mis à l'enquête et accepté partiellement en 1999 et en 2001.
Depuis, il a subi de nombreux changements, notamment en raison des incendies en 1999 dans le tunnel du Mont-Blanc reliant la France à l'Italie et celui du Tauern en Autriche.
En 2011, les nouvelles exigences en matière de sécurité et les coûts supplémentaires induits ont poussé l'Office fédéral des routes (OFROU) et l'ancien département fédéral des transports, de l'équipement et de l'environnement à revoir l'intégralité du projet. En 2014, le Conseil fédéral l'a approuvé.
Une traversée à 1,2 milliard de francs
Le tronçon à travers le bois de Finges s'étend sur 8,5 kilomètres entre la jonction de Sierre-est et La Souste, dont 75% seront en tranchée couverte et tunnel.
Pour l'heure, "les coûts du projet définitif sont devisés à 1,2 milliard de francs".