Le gouvernement valaisan s'est réjoui mercredi "du signal positif de la Confédération" en faveur de la candidature Sion 2026. Il estime dans un communiqué qu'elle prend ainsi une "dimension nationale".
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D'ici à la votation du 10 juin 2018, un crédit d'engagement sera soumis au Grand Conseil. "Selon le dossier technique, 60 millions de francs devraient être investis dans la restauration d'infrastructures existantes et la réalisation d'infrastructures pérennes", précise le Canton.
Frédéric Favre rejoint le comité
La participation du Canton aux frais de sécurité sera également soumise au Parlement. Celle-ci doit toutefois encore faire l'objet de discussions entre les cantons concernés.
Le conseiller d'Etat Frédéric Favre a rejoint le comité de candidature en tant que vice-président. Il représente les cantons et les villes impliqués dans l'organisation des JO et renforce la gouvernance du projet porté jusqu'ici par des personnalités du secteur privé, souligne l'Etat du Valais.
"L'occasion de repositionner le tourisme"
Interrogé mercredi dans l'émission Forum, le conseiller d'Etat valaisan Christophe Darbellay a défendu des jeux "à échelle humaine, raisonnables, durables".
Reconnaissant un "certain vent contraire" face au projet, le ministre cantonal promet une vraie campagne d'information auprès des Valaisans. Il pondère le milliard proposé par la Confédération, "qui nous permet de nous positionner sur la scène internationale", en comparaison à d'autres dépenses fédérales. "C'est l'opportunité notamment de repositionner le tourisme", souligne encore Christophe Darbellay.
ats/ta
Sans l'argent de Constantin
Le président du comité de candidature de Sion 2026, Jean-Philippe Rochat, a à la fois rendu grâce mercredi à Christian Constantin, tout en indiquant que l'homme d'affaires n'était plus dans le projet. Les promoteurs du dossier valaisan renoncent ainsi à quelques centaines de milliers de francs.
"Il a toujours agi dans l'intérêt de la candidature sédunoise, a dit Jean-Philippe Rochat. Mais il est clair aussi que Monsieur Constantin n'est désormais plus partie prenante de notre projet."
En cause, le "fameux" épisode du match Lugano - Sion de fin septembre, lorsque le président du FC Sion était allé agresser - gifles et coups de pied - le consultant de Teleclub et par ailleurs ex-sélectionneur national Rolf Fringer, lui reprochant ses attaques et son acrimonie répétées à l'encontre de lui-même, de sa famille et du FC Sion. "Nous n'aurons pas besoin de cet argent. Nous avons d'autres investisseurs", a précisé Jean-Philippe Rochat.