Une société imagine un drone pour assurer l'épandage agricole

Cette technique, qui sera commercialisée dès le premier trimestre 2018, intéresse déjà des planteurs de bananes Outre-Atlantique. En Suisse aussi, elle est considérée comme une solution d'avenir, selon le Dr Thomas Anken, responsable du groupe machinisme agricole et spécialiste de la pulvérisation des vignes et des grandes cultures à l'Agroscope de Tänikon (TG).

"Les drones ont l'avantage de voler avec un GPS vertical, cela veut dire qu'on peut les guider un mètre au-dessus de la vigne, c'est très précis et l'application sur les feuilles est assez bonne", détaille le spécialiste.

Ca peut être économiquement très intéressant et du point de vue écologique, ça peut aussi être une très bonne solution

Un avis partagé par Axel Jaquerod, viticulteur à Aigle (VD), qui a testé l'épandage par drone sur le domaine à flanc de coteau qu'il exploite avec son frère. "Le premier avantage, c'est qu'on ne sera plus directement exposé aux matières actives. Le deuxième avantage est la précision qu'on va avoir et donc on va diminuer la dérive."

En Suisse, ce sont des hélicoptères qui procèdent à l'épandage, alors que l'Union européenne a interdit la pulvérisation aérienne depuis 2009.

Yves Terrani/lgr