Pas moins de trois ministres valaisans étaient réunis lundi pour soutenir la candidature du canton en vue des Jeux olympiques d'hiver en 2026, une présentation très attendue puisque des critiques s'élèvent autour des points flous qui entourent encore ce dossier.
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Le gouvernement valaisan a confirmé à ce stade ses trois décisions: son implication dans la conduite du projet, son soutien financier et l'organisation d'une votation populaire cantonale en juin prochain.
"Des JO à taille humaine"
Le ministre cantonal des Sports Frédéric Favre a précisé qu'il souhaitait "des Jeux à taille humaine, axés sur le développement durable, porteurs d'un engagement éthique et profitable à l'économie des régions concernées". Il a réaffirmé l'intérêt du Valais "de voir naître une nouvelle génération de Jeux", comme l'a promis le Comité international olympique (CIO).
"Nous allons investir dans des infrastructures pérennes et utiliser l'existant pour renoncer à de nouvelles réalisations", a complété le chef du Département valaisan des finances, Roberto Schmidt.
300 millions pour la sécurité
Côté finances, les chiffres n'ont pas varié depuis leur présentation récente: 1,9 milliard de francs pour l'organisation, y compris les réserves et la garantie de déficit.
A ce montant s'ajoutent 100 millions de francs pour les infrastructures et 300 millions pour la sécurité, laquelle représente "un défi majeur", selon Frédéric Favre. Le financement des aspects sécuritaires n'est pas encore arrêté, les cantons devront se répartir 174 millions de francs selon une clef encore à discuter.
Pour les infrastructures, le canton participera au maximum pour 60 millions de francs.
"Influence positive"
Le ministre de l'Economie Christophe Darbellay a quant à lui rappelé que "les Jeux olympiques d'hiver constituent le 4e événement mondial en termes d'impact médiatique". Il a martelé également "l'influence positive pour l'économie, l'innovation et le tourisme" que représentent les Jeux olympiques.
Yves Terrani/kkub