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"En organisant Sion 2026, on doit éviter de signer un chèque en blanc"

Vincent Riesen, co-président de la campagne pour le "oui" aux JO de Sion 2026 (vidéo)
Vincent Riesen, co-président de la campagne pour le "oui" aux JO de Sion 2026 (vidéo) / La Matinale / 6 min. / le 6 février 2018
La campagne de soutien aux JO d'hiver Sion 2026 est lancée mardi. Interrogé par la RTS, le coprésident de cette campagne Vincent Riesen admet que plusieurs questions doivent encore être traitées afin d'éviter "un échec assuré".

En juin prochain, les Valaisans se prononceront sur un crédit de 60 millions de francs pour l'organisation des Jeux olympiques en 2026.

Or, plusieurs points doivent encore être éclaircis, a indiqué Vincent Riesen: "Qui va signer ce fameux contrat olympique? Qui va participer à d'éventuels déficits? Ce sont des réponses qui appartiennent au dossier de candidature et au comité olympique. On a besoin de trancher ces questions-là pour éviter à la population de signer un chèque en blanc car ce serait l'échec assuré."

"Nous avons besoin de projets fédérateurs"

Pour le coprésident du comité pour le oui, Sion 2026 représente le type de projet fédérateur dont la Suisse a besoin: "L'organisation de la quatrième manifestation la plus suivie au monde est un challenge extrêmement important. C'est l'occasion de montrer au reste du monde le savoir-faire qu'il y a dans ce pays. Notre capacité d'innover et de réaliser de grandes manifestations dans un esprit durable."

C'est aussi l'occasion d'offrir des perspectives économiques au canton du Valais, ajoute celui qui est également directeur de la Chambre valaisanne de commerce et d'industrie: "Il y a actuellement 16'000 Valaisans qui quittent tous les jours le canton pour aller travailler."

>> Lire aussi : Christian Constantin cède la marque "Sion 2026" au comité de candidature

Propos recueillis par Romaine Morard

Texte web: hend

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