Chargée du dossier, la commission de l'économie et de l'énergie a dit clairement oui. Mais en présentant ses arguments à la presse, elle a affirmé sa volonté de ne pas signer un chèque en blanc au gouvernement cantonal: "Enthousiasme prudent et conditionné", a martelé son président, l'UDC Grégory Logean.
190'000 jours de policiers
Le montant en jeu prévoit 60 millions pour les infrastructures et 40 millions pour la sécurité. Dans ce dernier registre, il est ainsi question de quelque 190'000 jours d’engagement de la police.
Mais la commission de l’économie et de l’énergie a formulé certaines exigences. Elle veut en premier lieu que soient utilisées les infrastructures existantes. Elle souhaite aussi privilégier l’engagement de personnel local. On parle de quelque 1500 places de travail durant la manifestation.
Les députés entendent surtout que les Jeux s’adaptent à la région et non pas l’inverse. La commission exige encore que le Conseil d’Etat retire le soutien à ce projet si le dossier présenté au Grand Conseil devait changer de façon à mettre en péril l’équilibre financier du canton.
Donner une chance au projet
Grégory Logean a toutefois précisé qu’il "serait regrettable de ne pas donner une chance à ce projet", dans lequel il voit notamment un accélérateur, un vecteur de promotion touristique et économique.
Après le vote au Grand Conseil, le peuple valaisan aura le dernier mot lors de la votation du 10 juin prochain.
Yves Terrani/oang