Trois femelles, dont celle abattue dans le Val d'Anniviers, il y a une année, et un mâle ont déjà été identifiés par le passé. En revanche, deux mâles et une femelle ont été observés pour la première fois en Valais l'an dernier, communique lundi l'Etat du Valais.
Le service de la chasse n'a pas constaté de nouvelle reproduction dans la meute d'Augstbord, identifiée en 2016. La présence d'une deuxième meute, dans le Val d'Anniviers, ne peut pas être exclue. Les louveteaux observés n'ont pas pu être identifiés, pas plus que leurs géniteurs, malgré les nombreux prélèvements et analyses.
Au moins un couple
Les photos, traces, indices et observations effectués durant l'année permettent de conclure à la présence d'au moins un couple dans le Valais central, précise le service de la chasse. Ce pourrait être le même que celui à l'origine de la meute d'Augstbord. Le mâle a en effet été observé régulièrement jusque dans le Val d'Hérens.
ats/mh
Moins de moutons attaqués
Malgré une présence marquée, les dégâts occasionnés par les loups aux animaux de rente ont diminué. Seules 61 victimes ont été enregistrées en 2017, contre 217 cas en 2016. Les loups ont ainsi préféré le gibier aux moutons.
Les contacts avec l'homme ont été rares. Quelques rencontres se sont produites en fin d'année dans la vallée de Conches. Le prédateur s'est éloigné dès qu'il a détecté la présence humaine.