Cette loi cantonale, votée par le Parlement en 2012, permet notamment de faciliter la construction d'infrastructures sportives. Et alors que l’Etat va s'engager à hauteur de 100 millions de francs pour le projet olympique, nombre d’infrastructures sportives sont dans un triste état en Valais.
Or, si la loi sur le sport n’est pas encore appliquée, c’est par manque de moyens financiers, a appris la RTS de la bouche de Frédéric Favre qui, élu l’an dernier, a dû prendre le train en marche. Le ministre valaisan des Sports a cependant promis de poser le dossier sur la table du Conseil d’Etat. "Une loi qui n’entre pas en vigueur n’a pas de raison d’être", estime-t-il.
Soutien attendu à Viège
Président de l’Union des villes valaisannes et de l’exécutif de Viège, Niklaus Furger entend de son côté que les aides financières prévues par la loi soient "enfin" débloquées.
"Nous construisons pour août 2019 une nouvelle patinoire à Viège pour 35,5 millions de francs. Nous avons besoin du soutien du canton", lance-t-il. Et d’affirmer que sa ville a réclamé de l’argent en 2013 déjà pour cette patinoire et n’a toujours pas reçu le moindre centime, selon lui.
"Il n'y a pas que les Jeux olympiques"
La pression est mise désormais sur le Gouvernement cantonal. "Il n’y a pas que les Jeux olympiques", a-t-on notamment entendu mardi dans les travées du Grand Conseil, où la grogne augmente. Mais pas au point d’engendrer le sabotage du projet olympique, même si l’idée a effleuré certains.
Yves Terrani/lgr