Le budget néglige de nombreux coûts, a déclaré Thierry Largey, chargé d'affaires de Pro Natura en Valais et membre du comité. Il a cité la TVA, les frais de chronométrage, la consommation électrique, les assurances, la location d'immeubles, la production de neige artificielle. Ces coûts ne sont pas anodins, a-t-il affirmé.
Le rapport de l'Office fédéral du sport relève aussi des incertitudes quant aux montants prévus de sponsoring et aux recettes d'entrées. La marge d'erreur sur les coûts des infrastructures est de 25% selon ce rapport, qui évoque encore des financements non garantis comme le saut à ski ou l'anneau de vitesse.
Projet "mal ficelé"
Président des Verts valaisans, Jean-Pascal Fournier a dénoncé un projet incomplet et mal ficelé, mettant en avant la problématique du village olympique. Le mot "évolutif" revient dans tous les discours des partisans. "Ce terme cache les risques les plus importants".
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ats/mh