"Il a des clients de Facebook, dont je fais partie, qui sont en train d'étudier la possibilité de poursuivre Mark Zuckerberg au pénal, en Suisse", a affirmé Sébastien Fanti dans l'émission de la RTS.
"Si un policier avait fait la même chose que Mark Zuckerberg, ce soir il dormirait en prison", a-t-il poursuivi, "parce qu'il aurait eu accès à des informations qui sont protégées par un secret, et lui (Mark Zuckerberg), son seul argument de défense, c'est le consentement, mais personne n'a compris qu'il pouvait avoir accès à la liste des appels".
Atteinte à la sûreté de l'Etat
S'il envisage la plainte, c'est parce que Sébastien Fanti souhaite que les autorités suisses prennent la mesure de l'ampleur du dommage, parce que "tous les policiers, tous les militaires, tous les gens qui travaillent au service de renseignement qui on installé cette application, cela veut dire que l'on sait tout de leur activité, et ça, c'est une atteinte à la sûreté de l'Etat".
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