L'OFT, en tant qu'autorité de surveillance des sociétés de remontées mécaniques, rappelle à la société des remontées mécaniques de Crans-Montana (CMA) dans un mail qu'elle est "soumise à un devoir de transport".
L'OFT évoque même un éventuel retrait des concessions à CMA, qui a jusqu'à jeudi, à 17 heures, pour fournir des compléments d'information sur l'arrêt de l'exploitation.
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Le conseiller d'Etat valaisan en charge de l'Economie, Christophe Darbellay, a par ailleurs confirmé à la RTS qu'il a proposé ses bons offices pour trouver une solution au différend. Une séance de médiation doit se tenir jeudi après-midi.
Redevance
Les remontées mécaniques de Crans-Montana ont fermé pour une durée indéterminée. CMA et la commune de Crans-Montana ne sont pas parvenues à un accord sur une redevance annuelle de 800'000 francs approuvée par les communes d'Icogne et de Lens, mais pas encore par la principale concernée. La municipalité de Crans-Montana a, selon CMA, émis "des requêtes additionnelles incessantes" à l'accord.
Pour les trois communes concernées, il n'est pas rationnel de fermer le domaine. Cette décision nuit à l'image de la station et aux intérêts financiers de CMA qu'elles considèrent comme un acteur économique et touristique important de la région.
pym avec ats
Un dégât d'image pour Sion 2026?
La crise à Crans-Montana représente-t-elle une catastrophe pour le Valais en général, deux mois avant la votation sur la candidature aux Jeux olympiques 2026? Le ministre des Sports relativise les dégâts. "Je suis persuadé qu'un projet comme Sion 2026 peut aider tous les acteurs du tourisme à se mettre autour de la table et trouver des solutions", estime dans le 19h30 Frédéric Favre.
"Oui, cette affaire est embarrassante", juge de son côté dans Forum Werner Augsburger, ancien chef de mission chez Swiss Olympic. "La seule conséquence que je peux voir, c'est que le comité d'organisation soit obligé de bien négocier les accords d'utilisation des lieux avant de remettre la candidature à Lausanne, soit un travail énorme."