Swiss Olympic, l’Etat du Valais et la Ville de Sion présenteront lundi à la presse les "principes du contrat de ville hôte" pour les JO d'hiver Sion 2026. Des précisions seront notamment apportées quant aux garanties financières. Or, trois membres au moins de l’exécutif sédunois ignorent tout du contenu du contrat, selon une information de la RTS. Ils ont en outre appris "par la bande" la tenue de la conférence de presse.
"Les principes d’un contrat de ville hôte doivent être discutés au sein d’un exécutif avant d’être présentés aux journalistes", s'agacent l'écologiste Christophe Clivaz, le socialiste Florian Chappot et l’UDC et coprésident cantonal de ce parti Cyrille Fauchère. Les trois affirment n’avoir jamais vu la moindre ébauche de ce contrat, qu’ils réclament depuis des mois. Et d’évoquer des manières cavalières, mais aussi une collégialité mise à mal.
Accusations rejetées
Les trois conseillers municipaux concernés espèrent cependant que tout cela ne conduira pas à des divisions internes au sein de l’exécutif de la capitale valaisanne. Et qu’il n’y aura pas de répercussions sur les nombreux dossiers en cours.
Contacté dimanche, le président Philippe Varone affirme quant à lui que tout ce qui concerne la ville dans ce contrat a été communiqué à l’exécutif. "Il n’y a aucun élément nouveau ignoré des conseillers municipaux qui sera abordé lors de cette présentation de presse", se défend-t-il.
Yves Terrani/kkub
Cabinet lausannois au contrôle
Selon les sources de la RTS, c’est le cabinet lausannois d’avocats Kellerhalls-Carrard - du nom notamment de l’ancien directeur général du CIO François Carrard - qui a passé au peigne fin le contrat de ville hôte de Sion 2026. Un cabinet dans lequel est actif l’ancien président de la candidature valaisanne Jean-Philippe Rochat.