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Arrêt de mort pour les loups hybrides signé par le Grand Conseil valaisan

Un loup abattu en Valais en 2010. (Image d'illustration). [STAATSKANZLEI WALLIS - KEYSTONE]
Un loup abattu en Valais en 2010. (Image d'illustration). - [STAATSKANZLEI WALLIS - KEYSTONE]
Le Grand Conseil valaisan a accepté mardi deux postulats qui demandent de contrôler que les loups ne sont pas des hybrides, soit croisés avec des chiens. Sans quoi le canidé doit être abattu, estiment les postulants.

Il n'y a aucune place pour le loup en Valais, a déclaré Philipp Matthias Bregy (PDC). "Il faut tout entreprendre pour l'éliminer".

"Il s'agit de savoir si l'animal qui bouffe les moutons est protégé par la convention de Berne", a dit Fabien Schafeitel (PDC). Car les hybrides ne sont pas protégés et peuvent donc être abattus.

Majorité des deux tiers

Les deux textes ont été combattus, par la gauche et les Verts. Loups et chiens appartiennent à la même espèce. Un croisement entre les deux n'est pas une hybridation mais une introgression génétique, a expliqué Jérôme Fournier (Verts). Pour lui, les postulats visaient uniquement à démontrer que les loups sont tous des hybrides et doivent tous être abattus.

Les arguments n'ont guère convaincu au-delà de la gauche: les deux postulats ont été acceptés à une majorité des deux tiers.

ats/pym

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Analyses contradictoires

Les deux postulats demandent que les tests ADN contrôlent systématiquement si l'animal est un loup ou un hybride. Ils se réfèrent à une série d'analyses génétiques effectuées à la demande d'un groupe d'éleveurs français. Elles ont montré que la totalité des échantillons utilisables provenaient de loups croisés avec des chiens.

Les opposants ont évoqué d'autres analyses selon lesquelles l'hybridation ne concerne que 5% du cheptel de loups et que seul 1,6% des loups serait issu de croisements de première génération.