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Le Conseil d'Etat valaisan réaffirme ses arguments en faveur de Sion 2026

Les conseillers d’Etat valaisans Roberto Schmidt, Frédéric Favre et Christophe Darbellay (de gauche à droite) ce matin à Sion appellent à voter "oui" le 10 juin. [RTS - Yves Terrani]
Le Conseil d'Etat valaisan encourage le oui au soutien financier du canton pour Sion 2026 / Le 12h30 / 1 min. / le 16 mai 2018
Le Conseil d'Etat valaisan a appelé mercredi les citoyennes et citoyens du canton à voter oui, le 10 juin prochain, au soutien financier du canton à l'organisation des JO d'hiver Sion 2026.

"On entre dans la dernière ligne droite", a insisté le Gouvernement cantonal lors d'une conférence de presse mercredi matin. Le temps presse pour les autorités et les porteurs du projet olympique, car l'opinion publique est toujours divisée sur le sujet en Valais.

>> Lire aussi : La candidature de Sion aux JO 2026 divise les Valaisans, selon un sondage

Les arguments en faveur des Jeux sont connus, mais le Conseil d'Etat a tenu à les rappeler, en martelant ses propos positifs. Une masse d'informations circule en effet et le message apparaît brouillé.

Le ministre de l'Economie et de la Formation Christophe Darbellay a souligné l'"opportunité assez extraordinaire" de pouvoir "développer et repositionner" le canton.

Une vitrine pour un "Valais moderne"

Pour Christophe Darbellay, les Jeux olympiques peuvent servir de vitrine pour un "Valais moderne, le Valais des technologies, un Valais ouvert, un Valais attractif". "On vit essentiellement de l'exportation de biens et de services", explique-t-il, "et dans ce monde-là, il y a aussi une question d'image et d'opportunité d'utiliser cette plate-forme mondiale qui est offerte par les Jeux olympiques."

Le Parlement valaisan avait largement approuvé la participation financière du canton à l'opération olympique le 9 mars dernier. Les députés s'étaient prononcés par 101 oui contre 22 non et 5 abstentions en faveur des 100 millions de francs d'investissements.

Sur cette somme, 60 millions de francs sont prévus pour les infrastructures pérennes sises en Valais et 40 millions pour les frais de sécurité. 

Yves Terrani/ebz

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