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Solution en vue pour le site de l'ancienne raffinerie de Collombey

Le site de l'ancienne raffinerie de Collombey, photographié en juillet 2015. [Keystone - Jean-Christophe Bott]
Solution en vue pour le site de l'ancienne raffinerie de Collombey / Le 12h30 / 1 min. / le 17 juillet 2018
Collombey-Muraz et Tamoil sont proches d'un accord pour le site de la raffinerie à l’arrêt depuis 2015. La commune valaisanne devrait obtenir des garanties financières pour le démantèlement des installations.

Selon la radio régionale Rhône FM, les négociations entre les deux parties sont à bout touchant. Les démarches entreprises, les montants en jeu et le calendrier seront connus dans le courant du mois d'août, promet le président de la commune Yannick Buttet. Ce dernier évoque un changement positif d’état d’esprit de la direction genevoise du groupe libyen.

L’élu PDC se refuse cependant à articuler le moindre chiffre s’agissant des garanties financières, mais plusieurs millions de francs devraient être engagés par Tamoil.

Plus d'espoir d'un redémarrage de la raffinerie

Le canton du Valais avait fixé au groupe pétrolier un ultimatum à 2020 pour un éventuel redémarrage. Le président de Collombey-Muraz n’y croit pas, même s'il précise à la RTS que certains viennent encore le trouver pour manifester leur intérêt.

S’il n'est pas nécessaire d’aller jusqu’au Tribunal fédéral - ce qu’espère Yannick Buttet - tout pourrait donc s’accélérer. La coordination des travaux, le démantèlement des installations et l'assainissement du site devraient être assez rapides, selon lui, même si cela dépend essentiellement de Tamoil.

Restera ensuite un terrain en mains privées. Yannick Buttet espère que ce dernier conserve sa vocation industrielle. Il ne souhaite pas, notamment, voir pousser sur le site une ville du futur écologique comme le rêvait notamment le promoteur Christian Constantin.

Yves Terrani/oang

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