Yannick Buttet avait été accusé de harcèlement par son ancienne maîtresse. Le procureur reconnaît que cette dernière a dû se protéger de son insistance en bloquant ses appels téléphoniques, ses "posts" sur les réseaux sociaux, ainsi que la serrure de son appartement.
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En revanche, toujours selon le site lematin.ch, les autres charges déposées par la jeune femme n’ont pas été retenues.
Une affaire qui ébranle le monde politique
Face à la pression mais aussi aux soupçons de harcèlement venant du Palais fédéral, le conseiller national valaisan avait choisi de démissionner. Il avait conservé en revanche la présidence de la commune de Collombey-Muraz, en Valais.
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Pas question d'abandonner son mandat
Joint par téléphone, Yannick Buttet dit prendre acte de cette décision de justice. Il a dix jours pour s'y opposer. Le Valaisan confie se laisser un peu de temps pour décider s'il fera recours ou non, l'important pour lui étant de préserver sa famille.
Quant à son mandat de président de commune, il a confirmé à la RTS qu'il n’avait aucune intention de l'abandonner.
Flore Dussey/mh