Ce contrôle doit déterminer si Yannick Buttet, ancien vice-président de la Société suisse des officiers et lieutenant-colonel, peut être réintégré dans l'armée et récupérer son arme de service. Cette dernière lui avait en effet été retirée en décembre lorsque l'affaire de harcèlement présumé de son ex-amante a éclaté.
"Cette procédure n'est pas exceptionnelle, mais pas automatique non plus", a expliqué une porte-parole de l'armée à la RTS. Elle peut concerner des militaires, mais aussi des employés d'installations nucléaires ou de la protection civile.
Casier judiciaire vérifié
Ce contrôle de sécurité consiste notamment à vérifier des données telles que le casier judiciaire ou le registre des poursuites. Un entretien visant à cerner la personnalité peut aussi être mis sur pied. L'ampleur de la procédure dépend du type de condamnation et de la fonction de la personne sous enquête.
Yannick Buttet, de son côté, n'a pas encore décidé s'il allait s'opposer à la décision de la justice valaisanne, qui l'a condamné à une peine de 30 jours-amende avec sursis et à 1300 francs d'amende pour faits de contrainte. L'actuel président de la commune de Collombey-Muraz (VS) a jusqu'à lundi pour se déterminer.
>> Lire : Le Valaisan Yannick Buttet condamné à 30 jours-amende avec sursis
Marie Giovanola/lan