Le plan est ambitieux, puisqu’à l’instar de ce que souhaite la Confédération au niveau national, il prévoit de réduire de moitié l’utilisation des produits phytosanitaires dans l'agriculture.
Cette réduction vise à répondre aux défis d’une agriculture durable toujours plus respectueuse de l’environnement, avec un accent mis sur la protection des eaux et de l'homme.
Conseils et contrôles
Pour atteindre cet objectif, l'Etat du Valais veut renforcer le conseil aux agriculteurs et effectuer des contrôles ciblés.
"Nous proposerons différentes mesures de soutien, d'accompagnement, ainsi que des aides financières pour les agriculteurs qui entrent dans ce nouveau programme. Mais à l'inverse, il pourrait aussi y avoir des réductions de paiements directs, ou des amendes dans les cas extrêmes", explique dans le 12h30 de la RTS Gérald Dayer, chef du Service valaisan de l'agriculture.
Le Valais compte aussi sur la formation, la vulgarisation, la recherche et le développement, le monitoring ou la mise en place de méthodes alternatives comme la lutte biologique ou mécanique, autrement dit l’entretien du sol.
"Une nécessité"
"Je crois que c'est une nécessité. Il y a vraiment une problématique partagée très largement par la population, les consommateurs, le citoyen. Ils veulent des produits sans résidus et je pense que c'est totalement légitime", déclare Christophe Darbellay, conseiller d'Etat valaisan en charge de l'économie, dans l'émission Forum.
"Le plan de La Confédération est nécessaire pour un canton comme le nôtre, qui est un canton agricole important avec la première production viticole de Suisse et aussi pratiquement le premier verger de Suisse", ajoute Christophe Darbellay.
Yves Terrani/vkiss