Pour la socialiste, la fonction est "passionnante", a-t-elle déclaré devant les médias. Et d'ajouter qu'elle se lance dans ce défi avec "beaucoup d'enthousiasme et de motivation" et souhaite ne laisser personne au bord du chemin.
Agée de 36 ans, entrée au National en 2014, Rebecca Ruiz s'est profilée ces dernières années sur les questions de santé. Depuis plusieurs semaines, le nom de Rebecca Ruiz est annoncé pour la candidature socialiste au gouvernement vaudois.
Printemps 2019
Pour le PS vaudois, l'année sera d'ailleurs chargée puisqu'il faudra aussi remplacer la sénatrice Géraldine Savary qui a décidé de ne pas représenter aux élections fédérales à cause de la polémique liée au milliardaire Frederik Paulsen.
L'élection complémentaire pour désigner le successeur de Pierre-Yves Maillard, élu à la tête de l'Union syndicale suisse, devrait se tenir au printemps 2019, certains avançant la période de la deuxième quinzaine de mars.
"Un défi de taille"
Au micro de Forum, Rebecca Ruiz a volontiers admis que remplacer Pierre-Yves Maillard était "un défi de taille": "Il a marqué toute la politique gouvernementale de ces dernières années."
L'élue socialiste s'est cependant montrée confiante en évoquant ses "15 ans d'activités politiques" qui lui permettent d'aborder cette candidature de manière sereine.
Enfin, la criminologue de formation a affirmé qu'en cas d'élection, elle continuerait à "s'inscrire complètement dans cette méthode du compromis (ndlr politique)" qui fait la force du canton de Vaud.
ats/boi