L’idée de la marche est née après les deux homicides qui ont endeuillé la cité thermale il y a un mois. Le 16 novembre, une femme de 31 ans a été tuée par son compagnon. Le lendemain, un jeune de 21 ans s’est fait tirer dans la tête alors qu’il avait rendez-vous dans un parc pour y vendre - semble-t-il - de la marijuana.
Mais c’est plus un contexte général qui a motivé le rassemblement de samedi soir, qui fait aussi écho aux suicides qui ont touché le gymnase. "On a senti de la peur, de la tristesse, de l'incompréhension. On a voulu une marche qui rassemble. Des personnes de tous les milieux, de tout âge et de toutes origines sont là ce soir", a observé une des membres de l’association AlternatYv initiatrice de la manifestation
Pas une ville dangereuse
Pour certains, ces récents drames ont terni l'image d'Yverdon-les-Bains. Le rassemblement voulait aussi montrer que la ville n'est pas dangereuse et qu'elle regorge d'initiatives culturelles et solidaires, comme l'a expliqué Théophile Schenker, membre AlternatYv dans la Matinale de dimanche.
ats/lan