Une grande partie de ces déchets plastiques semble s'accumuler dans les sédiments, indique mardi dans son bulletin l'Association pour la sauvegarde du Léman, qui souligne que le plastique se dégrade mal dans l'eau, même en surface.
Selon l'étude menée par le docteur Julien Boucher en partenariat avec une équipe de l'EPFL, plus de la moitié de la quantité de plastique qui se retrouve chaque année dans le Léman a pour origine la poussière provenant de l'usure des pneus. Elle arrive dans le lac avec le ruissellement des eaux.
Détritus plastiques
Les détritus et les emballages jetés dans la nature constituent l'autre grande source de pollution au plastique du lac, soit environ 10 tonnes par année. On retrouve aussi dans l'eau des plastiques provenant de déchets de construction ou des particules liés aux rejets textiles, aux cosmétiques et aux peintures.
Des prélèvements effectués à différentes profondeurs du Léman accréditent la thèse d'une accumulation dans les sédiments. Des quantités non négligeables de plastique sont également absorbées par la faune, surtout les poissons et les oiseaux.
ats/lgr