Les Verts vaudois lancent Adèle Thorens dans la course aux Etats

Les 19 candidats aux élections fédérales ont été dévoilés vendredi via un communiqué et l'assemblée générale tranchera le 28 mars.

Le groupe stratégique des Verts propose de lancer Adèle Thorens pour le Conseil des Etats. L'ex-coprésidente du parti suisse sera également en première place pour le National, devant le sortant Daniel Brélaz.

Un deuxième groupe est composé de têtes de liste avec, dans l'ordre, le président des Verts vaudois Alberto Mocchi, la députée Léonore Porchet, le député Raphaël Mahaim et la secrétaire de la FRC Sophie Michaud Gigon. Un troisième groupe rassemble 13 réseautrices et réseauteurs.

Liste jeune et féminine

Avec cette liste jeune, féminine et régionale, les Verts vaudois montrent clairement leurs ambitions de revenir en force sous la Coupole fédérale. Avec, en première ligne, la volonté d'obtenir un troisième siège au Conseil national - sachant que cette année, le canton de Vaud a droit à un 19e siège, vu son poids démographique.

Du côté des Etats, Adèle Thorens veut tenter de reprendre le siège que le PLR Olivier Français avait réussi à conquérir il y a quatre ans après une longue mainmise rose-verte avec Géraldine Savary et Luc Recordon. La question est de savoir si elle fera un meilleur score que Luc Recordon, qui avait obtenu 49,6 % des voix au deuxième tour des dernières élections fédérales en 2015, contre 51,7% pour Olivier Français.

Ticket commun avec le PS

Sa candidature va aussi dépendre de la stratégie du Parti socialiste, puisque Verts et socialistes vont présenter un ticket commun aux Etats. Si les noms d'Ada Marra et Roger Nordmann circulent en coulisses, rien n'est établi pour l'heure. Les socialistes vaudois désigneront leurs 19 candidats fin avril, lors de leur congrès.

Pour l'heure, leurs forces sont essentiellement concentrées sur l'élection de leur candidate Rebecca Ruiz au Conseil d'Etat vaudois, lors de l'élection complémentaire du 17 mars prochain. Le scrutin sera déterminant: il va déterminer la stratégie du PS, mais aussi celle du PLR et de l'UDC en vue des élections fédérales d'octobre.

Sarah Clément/kkub avec ats