Ce magasin sur roues passe dans une dizaine de communes vaudoises en périphérie des centres urbains. Sa cargaison est constituée de produits de base jusqu'à 50% moins chers que la normale.
Plus de 400 clients par semaine profitent de cette épicerie mobile, mais Caritas n'arrive pas à équilibrer les comptes. L'association ne reçoit pas assez de subventions pour compenser le manque de marges sur les ventes, sans parler des coûteuses réparations du camion.
Ce projet pilote s'arrête donc après 4 ans et quelque 700'000 km au compteur, ce que regrette Pierre-Alain Praz, directeur de Caritas Vaud: "C'était quand même un projet qui nous permettait d'aller vers les gens, d'être plus proche des gens en difficulté."
Alternatives recherchées
Caritas cherche donc des solutions de remplacement. Des contacts sont en cours à Morges et à Bex.
Les autorités tentent également d'ouvrir une épicerie Caritas fixe dans l'ouest lausannois: "Dans les prochains 6 mois, nous devrions avoir signé un contrat et pouvoir relancer une épicerie en dur, éventuellement avec des prestations annexes comme un café social", a expliqué Jean-François Clément, syndic de Renens.
Pascale Defrance/lan