Rebecca Ruiz remporte le premier tour avec 46,6% des suffrages

Pour Patrick Le Fort, il faudrait "un séisme" pour que Rebecca Ruiz ne soit pas élue au Conseil d'Etat lors du second tour, dans trois semaines.

Le chef du bureau vaudois de la RTS estime en effet que, même si la droite et la gauche ne peuvent pas l'admettre aujourd'hui, les 13'000 voix d'écart entre la socialiste et l'UDC Pascal Dessauges représentent "un gouffre".

Les cinq candidats à l'élection complémentaire au Conseil d'Etat vaudois étaient présents dans l'émission Forum quelques heures après le résultat du scrutin.

Rebecca Ruiz: "Fidèle à ce que je suis"

"La campagne recommence dès demain pour moi, je suis très motivée à le faire mais je ne dirais pas que je suis sereine. Je pense qu'il faut mener la bataille jusqu'au bout. Je vais travailler et aller à la rencontre des gens pour leur parler de ma vision pour ce canton", déclare la candidate socialiste.

"Je vais être fidèle à celle que je suis, je vais continuer à marteler mes messages. Je crois qu'il n'y a pas de tactique à avoir", ajoute Rebecca Ruiz.

Keystone - Laurent Gillieron

Pascal Dessauges: "Des discussions auront lieu"

"Nous n'avions pas prévu qu'il y aurait un écart tel que celui-ci entre madame Ruiz et moi. Nous avons pu constater qu'il y a eu un manque d'électorat, aussi bien à l'UDC qu'au PLR", explique le candidat UDC.

Pascal Dessauges y croit toujours pour le second tour. "Il y aura les reports de voix des petits partis. De plus, des discussions vont avoir lieu entre les directions de partis. Il pourrait y avoir quelques surprises."

Keystone - Laurent Gillieron

Axel Marion: "Absence de mot d'ordre"

"Ce climat très clivé qu'on a eu entre la candidate PS et le candidat UDC a conduit une bonne partie de l'électorat, y compris le nôtre, à vouloir tout de suite trancher la chose, ce qui a désavantagé les candidats des formations minoritaires", estime le candidat PDC.

"Vu le score, il est peu probable que nous décidions de nous lancer pour le second tour. Nous ne nous sentons ni plus proches de madame Ruiz que de monsieur Dessauges. Nous nous dirigeons vers une absence de mot d'ordre", indique Axel Marion.

Keystone - Laurent Gillieron

Jean-Michel Dolivo: "Nous sommes satisfaits"

"Nous sommes satisfaits de nos résultats. Nous faisons entre 8% et 10% à Lausanne et Vevey et à Yverdon nous dépassons les 5%. Nous pensons qu'il y a eu reconnaissance du travail que les membres de notre parti font sur le terrain", assure le candidat d'Ensemble à gauche.

"Nos trois mouvements décideront demain qui nous allons soutenir pour le second tour. Il y a un choix collectif à faire", signale Jean-Michel Dolivo.

Keystone - Laurent Gillieron

Anaïs Timofte: "Nous avons amené un ton différent"

"Je détonnais dans cette élection. Je suis entrée dans la campagne en ayant encore le statut d'étudiante. Nous avons amené des choses, un ton différent et une certaine jeunesse", livre la candidate du POP.

Questionnée sur la possibilité de voter pour Rebecca Ruiz au second tour, Anaïs Timofte indique qu'une assemblée des militants se déroulera lundi. "Je ne vais pas donner mon avis personnel."

Keystone - Laurent Gillieron

La gauche de la gauche se montre plutôt satisfaite des résultats. Classé quatrième avec 4,1% des voix, devant la candidate POP Anaïs Timofte (3,3%), le député d'Ensemble à Gauche (EàG) Jean-Michel Dolivo se réjouit de constater que sa formation est en troisième position dans les trois grandes villes que sont Lausanne, Yverdon-les-Bains et Vevey.

"Nous avons une vraie crédibilité dans le canton", a-t-il déclaré. Reste que l'avocat a à nouveau regretté les divisions avec le POP.

"C'est une petite déception que notre candidat ne soit pas en tête, mais il faut relativiser. Globalement, il y avait une mobilisation à 34% donc là aussi nous pouvons faire mieux", explique le président de l'UDC Vaud Jacques Nicolet.

"Nous devons plus mobiliser à droite, nous avons la capacité de faire mieux. Je suis persuadé que la droite peut démontrer un engagement supérieur et que Pascal Dessauges était le bon candidat", ajoute le conseiller national.

"Oui, Pascal Dessauges est le bon candidat pour l'UDC", affirme le président de l'UDC Vaud Jacques Nicolet. "Mais nous devons plus mobiliser à droite", admet-il #ECVD19 pic.twitter.com/dO0GZPBBdd

— Mathieu Henderson (@Mat__Henderson) 17 mars 2019

Candidate du POP, Anaïs Timofte s'est déclarée "très satisfaite" de son résultat, même si elle arrive dernière avec 3,26% des voix.

"J'étais l'inconnue dans cette campagne" au Conseil d'Etat vaudois, face à l'exposition très forte des candidats du PS et de l'UDC. Dans ce contexte, "nous n'avons pas à rougir, c'est extrêmement positif", a affirmé Anaïs Timofte.

La vice-présidente du Parti socialiste suisse Ada Marra se félicite du score obtenu par la candidate de sa formation. "Nous sommes extrêmement contents de ce résultat extraordinaire qu'a fait Rebecca Ruiz. Même des villes PLR sont devenues rouges aujourd'hui, cela montre le peu d'empressement qu'a eu la droite pour voter monsieur Dessauges", déclare-t-elle.

"C'est une bonne dynamique pour le deuxième tour. Monsieur Dessauges représente un canton de Vaud de 1850. Il n'est pas adapté aux Vaudoises et aux Vaudois modernes", estime Ada Marra.

"Monsieur Dessauges (UDC) représente un canton de Vaud de 1850. Il n'est pas adapté aux Vaudoises et aux Vaudois modernes", réagit la vice-présidente du @PSSuisse #ECVD19 pic.twitter.com/1B9FibRsMP

— Mathieu Henderson (@Mat__Henderson) 17 mars 2019

En dépit de près de 13'000 voix de retard sur la socialiste Rebecca Ruiz, l'UDC Pascal Dessauges veut garder le moral.

"Je suis satisfait du résultat même si l'écart est quand même de 9%. Il y a encore une marge de progression en termes d'électeurs et d'électrices au sein de l'UDC et du PLR. On va travailler sur cela pour que les gens s'expriment à l'occasion du deuxième tour", explique Pascal Dessauges. Selon lui, cette marge est de 3%.

"J'ai été étonné du fait que, dans les communes hors des grandes villes, il n'y a pas eu un décrochement tel que je l'espérais entre madame Ruiz et moi. Mais j'ai aussi constaté que quand les résultats de Lausanne et d'Yverdon sont sortis, il y a eu très peu de modification en termes de pourcentages de voix pour madame Ruiz, alors qu'on pouvait penser qu'elle serait peut-être élue au premier tour", a ajouté le préfet du Gros-de-Vaud.

Arrivé 2e (37,56%) derrière @reb_ruiz (46,59%) l'UDC Pascal Dessauges compte sur une marge de progression de 3% au sein de l'électorat UDC ainsi que celui du PLR pour le second tour le 7 avril #ECVD19 pic.twitter.com/9ExQCJ1N4R

— Mathieu Henderson (@Mat__Henderson) 17 mars 2019

La socialiste Rebecca Ruiz a déclaré être "extrêmement surprise" après sa large victoire au premier tour. "Comme je l'ai déjà dit, j'avais la conviction que j'allais être derrière monsieur Dessauges et qu'au mieux nous serions au coude-à-coude. Je suis donc très contente", a-t-elle assuré.

"J'ai beaucoup de reconnaissance pour les électeurs et pour les électrices qui m'octroient leur confiance à ce stade", a ajouté Rebecca Ruiz sur les ondes de la RTS.

"Tous les candidats avaient leur légitimité à pouvoir concourir. A ce stade je ne peux que féliciter toutes celles et ceux qui se sont lancés dans cette bataille."

"Je suis extrêmement surprise par ce résultat. J'avais la conviction que j'arriverai derrière Monsieur Dessauges (UDC). Donc je suis très contente", réagit la gagnante du jour @reb_ruiz (PS) #ECVD19 pic.twitter.com/6nPG0fvlIx

— Mathieu Henderson (@Mat__Henderson) 17 mars 2019

Plainte pénale

Pour la socialiste, la plainte pénale dont elle fait l'objet dans l'affaire des contrats de travail au sein de l’Etat de Vaud entre 2010 et 2014 "a eu un effet durant cette campagne, celui de mobiliser mon camp politique".

>> Lire également : Une dénonciation pénale vise Rebecca Ruiz et Anne-Catherine Lyon

Pour @reb_ruiz , la plainte pénale dont elle fait l'objet (dans l'affaire des contrats de travail au sein de l’Etat de Vaud entre 2010 et 2014) "a en tout cas eu un effet durant cette campagne, c'est celui de mobiliser mon camp politique" #ECVD19 pic.twitter.com/sEoxjgZOfn

— Mathieu Henderson (@Mat__Henderson) 17 mars 2019

Arrivé en troisième position, le PDC Axel Marion se dit déçu. Avec 6,03% des voix, c'est "une petite déception", a-t-il déclaré. Certains analystes parlaient de 10%, il faut reconnaître que l'objectif n'est pas atteint.

Interrogé sur sa présence au second tour du 7 avril, le PDC indique que la décision sera prise par son parti, comme les éventuelles consignes de vote. Selon Axel Marion, Rebecca Ruiz a bénéficié du bilan de Pierre-Yves Maillard, qui a été "un bon ministre".

Arrivé 3e, le candidat PDC Axel Marion se dit déçu de son résultat (6,03%): "J'espérais un résultat à deux chiffres" #ECVD19 pic.twitter.com/uYFtncW0ku

— Mathieu Henderson (@Mat__Henderson) 17 mars 2019

"Les polémiques de campagne ont davantage renforcé Rebecca Ruiz qu'elles ne lui ont nui", assure Daniel Brélaz (Les Verts-VD) quelques minutes après l'annonce des résultats définitifs.

L'ancien syndic de Lausanne ne se dit pas surpris du résultat de l'UDC, qui paie selon lui une stratégie de campagne "molle".

"Les polémiques de campagne ont davantage renforcé Madame @reb_ruiz qu'elles ne l'ont nui", analyse Daniel Brélaz (Les Verts-VD). L'ex-syndic de Lausanne ne se dit par ailleurs pas surpris du résultat de l'UDC qui paie une stratégie de campagne "molle" #ECVD19 pic.twitter.com/ysheF1zbo2

— Mathieu Henderson (@Mat__Henderson) 17 mars 2019

Les résultats définitifs sont tombés: la socialiste Rebecca Ruiz remporte le premier tour avec 46,59% des suffrages (67'683 voix). Pascal Dessauges est second avec 37,56% (54'576 voix).

Les trois autres candidats sont largement distancés. Axel Marion (PDC) est à 6,03% des votes, Jean-Michel Dolivo (Ensemble à gauche) à 4,12% et Anaïs Timofte (POP) à 3,26%.

#ECVD19 Election complémentaire au Conseil d’Etat 1er tour Résultats finaux #Vaud
R Ruiz 46.5% P Dessauges 37.5% A Marion 6% JM Dolivo 4.1% A Timofte 3.2% Participation 34.1% https://t.co/2D7K8UJDHi #Vaud pic.twitter.com/tqLiy3IXXP

— Etat de Vaud (@EtatdeVaud) March 17, 2019

Rebecca Ruiz conserve son avance après le dépouillement de 96% des suffrages. La socialiste a récolté 46,55% des voix alors que l'UDC Pascal Dessauges est à 37,70%.

A Yverdon, la socialiste a obtenu 52,92% des voix, contre 28,93% pour Pascal Dessauges.

Lausanne a majoritairement voté pour Rebecca Ruiz, qui a obtenu 53,65% des suffrages dans la capitale vaudoise. Pascal Dessauges est second avec 23,48%.

#Lausanne : élection complémentaire au Conseil d’Etat - 1er tour
R Ruiz 53.6% P Dessauges 23.4% JM Dolivo 8.1% Participation 31.6% https://t.co/wZn6q6Njnp pic.twitter.com/PgeVHLOdOy

— Etat de Vaud (@EtatdeVaud) March 17, 2019

La socialiste Rebecca Ruiz est pour le moment en tête du premier tour avec 46,38% des voix après 80% du dépouillement. Les résultats de Lausanne sont tombés.

L'UDC Pascal Dessauges est second avec 38,03%. Au total, près de 10'000 voix séparent pour le moment les deux candidats.

Axel Marion (PDC) a obtenu 5,86% des voix, Jean-Michel Dolivo (Ensemble à gauche) est à 4,08% et Anaïs Timofte 3,25%.

L'UDC Pascal Dessauges, actuellement second du premier tour avec 41,69% des suffrages (à 62% du dépouillement), indique ne pas être tendu.

"Je crois qu'il faut attendre encore un peu pour pouvoir se faire une idée. J'attends sereinement les résultats", déclare-t-il.

"Je ne suis pas du tout tendu, j'ai fait une belle campagne. Je suis heureux que ce jour soit arrivé", réagit le candidat UDC Pascal Dessauges, actuellement 2e (41,80%) derrière @reb_ruiz (44,47%), après 60% du dépouillement #ECVD19 pic.twitter.com/feb1wYuUGH

— Mathieu Henderson (@Mat__Henderson) 17 mars 2019

A Montreux, Rebecca Ruiz est également en tête avec 48,6% des suffrages, suivie par Pascal Dessauges (36,2%). La participation est relativement faible avec 30,7%.

#Montreux: Election complémentaire au Conseil d’Etat - 1er tour
R Ruiz 48.6% P Dessauges 36.2% A Marion 6.17% Participation 30.7%
#ECVD19 https://t.co/tO9pNsv2hB pic.twitter.com/l98GWGH6J4

— Etat de Vaud (@EtatdeVaud) March 17, 2019

La socialiste Rebecca Ruiz a obtenu 1473 voix à Morges, soit la moitié des suffrages. Pascal Dessauges a quant à lui obtenu 986 voix (33,04%).

Morges : Election complémentaire au Conseil d’Etat - 1er tour
R Ruiz 50.7% P Dessauges 33.9% A Marion 6.3% Participation 35.1%https://t.co/xtKh4Tik12 #ECVD19 pic.twitter.com/YA2XCOBr9y

— Etat de Vaud (@EtatdeVaud) March 17, 2019

Après dépouillement de 258 PV communaux sur 309, l'estimation de la participation pour cette élection vaudoise est de 35,2%.

#ECVD19 – 1er tour ap. dépouillement de 258 PV communaux sur 309 : estimation de la participation 35.2% #Chvote#Vaud https://t.co/RhVRBwqZKL pic.twitter.com/05mF5bmfgI

— Etat de Vaud (@EtatdeVaud) March 17, 2019

La socialiste Rebecca Ruiz est légèrement en tête après la moitié du dépouillement avec 44,23% des suffrages. L'UDC Pascal Dessauges est pour le moment juste derrière avec 42,24%.

Les trois autres candidats sont très loin: Axel Marion (5,5% des voix), Jean-Michel Dolivo (2,9%) et Anaïs Timofte (2,5%).

Si les résultats sont notamment déjà tombés à Morges, Lausanne et Yverdon-les-Bains n'ont pas encore livré leur verdict.

Un citoyen interrogé par notre journaliste à Lausanne estime que "la campagne a été en dessous de la ceinture des deux côtés".

Il ajoute qu'il y a "une érosion des grands partis majoritaires, car ils verrouillent beaucoup trop et ne laissent pas passer la jeunesse".

"La campagne a été en dessous de la ceinture des deux côtés", regrette ce citoyen. Il ajoute: "Il y a une érosion des grands partis majoritaires, car ils verrouillent beaucoup trop et ne laissent pas passer la jeunesse" #ECVD19 pic.twitter.com/th746IOSBF

— Mathieu Henderson (@Mat__Henderson) 17 mars 2019

Les Vaudois se déplacent dimanche matin dans les bureaux de vote du canton pour compléter l'équipe gouvernementale. Les résultats des premières communes sont attendus dès 12h.

Les Vaudois votent aujourd'hui au premier tour de l'élection complémentaire au Conseil d'Etat. Qui succédera à Pierre-Yves Maillard (PS)? Suivez le scrutin via https://t.co/0Y9Q2bXYcy #ECVD19 pic.twitter.com/FPmSFzdaSU

— Mathieu Henderson (@Mat__Henderson) March 17, 2019

Les Vaudois se rendent aux urnes le 17 mars pour désigner le successeur du socialiste Pierre-Yves Maillard parmi les cinq candidats.

Des tensions sont apparues ces derniers jours. La favorite du PS Rebecca Ruiz a été doublement visée, par une plainte pénale pour un ancien contrat de travail et par une lettre d'injure qu'elle a publiquement dénoncée. Le candidat UDC Pascal Dessauges a parfois été soupçonné d'être à la manoeuvre.

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"Il n'y a pas vraiment de débat de fond, donc on s'en prend plutôt aux personnes, analyse le politologue René Knüsel dans le 19h30. L'occasion était belle, de part et d'autre, de monter en épingle quelque chose."

Au terme de la campagne, aucun candidat n'a été en mesure de trop s'avancer, élection complémentaire oblige.

>> Voir le reportage du 19h30 :

La RTS a posé huit questions aux candidats, notamment sur la politique de la santé, sur l'imposition ou encore sur l'urgence climatique.

>> Lire et regarder les réponses des candidats : Huit questions aux candidats à la succession de Pierre-Yves Maillard

Depuis 2012, le Conseil d'Etat vaudois se compose d'une majorité de femmes, avec quatre élues sur sept. Plus besoin dès lors pour les partis de jouer la carte femmes, un argument quasiment pas discuté durant cette campagne. A l'issue de cette complémentaire, le gouvernement pourrait donc compter cinq femmes sur sept.

>> Lire également : Les femmes à la conquête du Conseil des Etats, ce bastion masculin

L'UDC vaudoise a déboursé 80'000 francs pour soutenir la candidature de son poulain Pascal Dessauges dans la course au gouvernement cantonal. C'est trois fois moins que les 240'000 francs qu'a engagé le Parti socialiste pour appuyer Rebecca Ruiz.

Concernant les autres partis, Ensemble à Gauche a déboursé 30'000 francs pour la campagne de Jean-Michel Dolivo et le POP 20'000 francs pour Anaïs Timofte. Le budget du PDC Axel Marion s'élève lui à 14'050 francs.

>> Lire également : L'UDC vaudoise dépensera trois fois moins que le PS pour sa campagne

Pour beaucoup, cette élection complémentaire se jouera entre la socialiste Rebecca Ruiz, soutenue par les Verts, et l'UDC Pascal Dessauges, appuyé par le Parti libéral-radical.

Rebecca Ruiz, 37 ans, défend avec soin le bilan de la majorité rose-verte au gouvernement depuis sept ans. En particulier ses avancées sociales, comme la rente-pont ou la limitation des primes maladie à 10% du revenu.

Pascal Dessauges, 54 ans, moins connu médiatiquement, met en avant son expérience de préfet et de colonel à l'armée. Il déroule un programme libéral économiquement, avec baisse d'impôts des contribuables et stabilisation des dépenses sociales "qui ne cessent d'augmenter". A ses yeux, la hausse des subsides maladie est une bombe à retardement.

>> Le débat avec les cinq candidats dans Forum :