"Je suis une locomotive électorale", affirme le Vert Daniel Brélaz
Alors que sa nouvelle candidature au Conseil national provoque des grincements de dents au sein même de son parti, le Vert Daniel Brélaz a rétorqué lundi en affirmant: "Je suis une locomotive électorale".
Interrogé lundi dans La Matinale, le premier parlementaire écologiste au monde a confirmé son intention de se représenter au National, malgré les réticences. "Je suis d'accord avec les critiques, mais l'idée est de tirer la liste pour obtenir un 3e siège pour les Verts et de laisser ma place après 2 ans", a déclaré Daniel Brélaz.
"Je ne suis pas indispensable, mais je suis une locomotive électorale et dans une élection serrée, cela peut faire la différence", a-t-il encore affirmé. "En 2011, quand on a perdu notre 3e siège, l'élection s'est jouée à 0,2%. Si j'avais été là, peut-être qu'on l'aurait gardé, mais on ne peut pas refaire le passé".
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Daniel Brélaz souhaite vraiment apporter un 3e siège aux Verts. "Mon départ fin 2021, début 2022 permettra à un jeune de siéger à Berne". C'est toutefois l'Assemblée des Verts vaudois qui tranchera, elle qui présentera ses candidats le 28 mars prochain.
Les jeunes et le climat
Interrogé également sur la mobilisation des jeunes pour le climat, Daniel Brélaz s'est réjoui de la présence de "dizaines de milliers de jeunes dans la rue, à Lausanne. C'est la trace de tout ce qui s'est fait à Lausanne. Cela fait de nombreuses années que la municipalité est très active dans ce dossier".
Propos recueillis par Elisabeth Logean/lan
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