"Le fait d’être entouré par les amis et le fait d’avoir confiance sont déterminants", déclare Pierre Keller, qui a dirigé l’Ecole cantonale d’art de Lausanne (ECAL) entre 1995 et 2011. Cette figure de la vie culturelle romande explique combien la dimension morale et la combativité lui ont paru primordiales dès l’annonce de son cancer du foie, en décembre dernier.
"La colère, ma marque de fabrique"
Pierre Keller estime que "sa force de caractère" l’aide aujourd’hui dans son combat, comme ce fut le cas toute sa vie. "Je suis toujours parti gagnant, sans cela, on ne réussit pas", confie-t-il. Le Vaudois de 74 ans évoque aussi son attachement à la Suisse, restée son port d’attache malgré son parcours international.
"Les Genevois sont plus lents que les Vaudois"
Commentant le développement actuel de l’offre culturelle et de l’économie vaudoise, Pierre Keller pique aussi les "Genevois, plus lents que les Vaudois" et qui se "perdent trop dans des détails inutiles", juge-t-il.
Darius Rochebin/boi