Le Grand Conseil vaudois avait adopté un projet de loi il y a quinze jours. Les véhicules avec chauffeurs, les VTC, devront suivre une formation minimale et s'affilier à l'AVS. Mais il n'y aura pas de contrôle sur le terrain.
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Pour les chauffeurs de taxi, cette loi n'est pas acceptable, mais ils ne feront pas recours. "Recourir contre la loi, en ce qui concerne les taxis de Lausanne, est un peu dangereux. Cela fait cinq ans qu'Uber sévit à Lausanne de manière désordonnée. S'il fallait maintenant recourir, cela voudrait dire que ce qui a été acquis dans la loi disparaîtrait, ou en tout cas serait gelé. Or, ces acquis-là sont précieux!", explique le directeur de Taxi Services, Jean Lazega.
Préserver les acquis
Parmi ces acquis, il cite "les obligations qu'ont les VTC de s'affilier à une caisse AVS, de payer leurs charges sociales, d'être identifiés", comme le sont les taxis traditionnels.
"Maintenant, la décision est à prendre par les chauffeurs eux-mêmes, les propriétaires de taxis indépendants... c'est eux qui décident en fin de compte", conclut Jean Lazega.
Sarah Clément/jvia