"Prolongée d'un mois, la phase de conciliation n'a pas permis d'aboutir à un accord entre les parties", a déclaré mardi à Keystone-ATS Alexandre Curchod, avocat de Pascal Broulis. "Nous n'avons pas réussi à trouver une solution", corrobore Kevin Guillet, défenseur de Tamedia. Les deux avocats ne souhaitent pas entrer dans les détails.
La suite de la procédure appartient à Pascal Broulis. "Nous allons déposer une demande en justice, c'est-à-dire saisir le tribunal pour qu'il tranche", explique Alexandre Curchod. L'avocat précise que la partie dispose d'un délai de trois mois pour le faire.
"Une fois déposée cette action dite sur le fond, Tamedia aura un délai pour répondre et pourra amener sa version des faits", poursuit Kevin Guillet. Les deux défenseurs ne s'attendent pas à un procès avant la fin de l'année ou le début de l'année prochaine au vu de la surcharge des tribunaux.
Un mois de délai
Une audience de conciliation entre les deux parties n'avait pas abouti le 9 avril dernier. Mais les parties s'étaient donné un mois pour tenter de trouver une solution.
Cette procédure faisait suite à l'action civile intentée en février par Pascal Broulis contre Tamedia et le correspondant en Suisse romande du "Tagi" Philippe Reichen. Le ministre y dénonçait plusieurs articles et deux interventions radiophoniques du journaliste portant atteinte à sa personnalité.
Ces interventions touchaient notamment à la question des voyages en Russie et aux situations fiscales d'Isabelle Moret et d'un proche du ministre.
ats/vkiss