En novembre dernier, la sénatrice socialiste vaudoise Géraldine Savary posait les plaques et annonçait son retrait de la vie politique sur fond de polémique. C'était la conséquence des révélations sur le financement de deux de ses campagnes et de celles du Vert Luc Recordon par le milliardaire Frederic Paulsen.
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Rien d'illégal, mais le PS et les écologistes en ont tout de même tiré les leçons. Les règles de financement ont été précisées, expliquent les présidents de partis.
Contrôle du financement
Principales nouveautés pour cette campagne 2019: s'il y aura bien un comité de soutien, les dons ou tout autre versement ne transiteront plus par lui. Les partis auront donc la vision globale et surtout le contrôle du financement.
Pour rappel, les dons d'entreprises ne sont pas recevables. Et les versements des particuliers de plus de 5000 francs sont rendus publics. Les socialistes ont un budget de 226'000 francs pour le premier tour, tandis que les Verts disposent de 170'000 francs, surtout des cotisations et des rétrocessions des élus.
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Martine Clerc