Le parti souligne que l’urgence climatique ne fait plus de doute. Alors qu'elle fait sortir des milliers de jeunes dans la rue, elle a été proclamée par le Parlement vaudois. Des actions ont de même été entreprises par les Verts dans de nombreuses communes. Pourtant des mesures concrètes pour l’enrayer peinent encore à apparaître.
L’initiative lancée lundi demande aux communes et au canton d’appliquer au minimum les objectifs des accords de Paris signés par la Suisse et 193 autres pays. Elle formalise le devoir du canton et des communes de mener une politique de désinvestissement des énergies fossiles et prévoit en parallèle d’investir l’argent public dans des entreprises qui contribuent à apporter des solutions à la transition écologique.
"Pour nous, c'est extrêmement important d'inscrire cette urgence climatique dans la Constitution. Il nous semblait important que ça soit écrit noir sur blanc", explique Alberto Mocchi, président des Verts vaudois, dans le 12h30.
Investissements dans le viseur
Le secteur financier est actuellement responsable d’émissions massives d'oxyde de carbone via ses investissements dans les énergies fossiles. Selon les Verts vaudois, il est urgent de changer cet état de fait.
"Là où l'Etat a des parts dans des sociétés, que ces entités arrêtent d'investir dans les énergies fossiles. Ce sont des milliards et des milliards de francs qui sont investis à mauvais escient", indique Alberto Mocchi.
L’initiative vise en outre à faire de la protection du climat et de la biodiversité une priorité de l’Etat. L’écologie ne doit plus être reléguée au second plan, mais guider toutes les politiques gouvernementales.
ats/gma