La votation du 10 février qui avait vu les Montreusiens refuser la rénovation du Centre des congrès (2m2c) et d'exposition avait été invalidée en mars par le Conseil d'Etat vaudois, au motif que des électeurs n'avaient pas bénéficié des conditions de vote prévues par la loi. L'enjeu était d'importance, puisque le projet de rénovation devait notamment sécuriser le Centre des congrès.
Le rejet dans les urnes du 10 février, à 94 voix près, avait donc causé un véritable séisme politique.
Mais, neuf jours avant cette votation, la Municipalité avait découvert une grave irrégularité puisque le matériel de vote destiné à près de 1400 électeurs étrangers pouvant se prononcer sur des objets communaux ne leur était pas parvenu dans les délais.
Compteurs remis à zéro
La Cour constitutionnelle estime aujourd'hui, que cette irrégularité a bel et bien pu influencer ce vote. Elle juge également que les recourants auraient dû réagir plus vite.
Cet arrêt de la justice permet donc de remettre les compteurs à zéro, alors que la Muncipalité de Montreux a déjà travaillé sur de nouveaux plans, en cherchant un plus large consensus politique.
D'ailleurs, les recourants attendent de voir si ce nouveau projet leur convient, notamment au niveau du coût, avant de décider d'un éventuel recours au niveau fédéral. Ils ont 30 jours pour le faire.
Dominique Choffat/pym