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La police intervient lors de la marche pour le climat à Lausanne

A Lausanne, des actions de blocage ont été menées en marge de la manifestation pour le climat.
A Lausanne, des actions de blocage ont été menées en marge de la manifestation pour le climat. / 19h30 / 2 min. / le 27 septembre 2019
Des milliers de manifestants ont défilé vendredi à Lausanne en faveur du climat. Une partie d'entre eux a tenté de bloquer le giratoire de la Maladière, à l'entrée de la ville, où ils ont été stoppés par la police.

Cette nouvelle journée de grève du climat a réuni environ 3500 personnes devant la gare de Lausanne. Figure habituelle de cette mobilisation, Jacques Dubochet, prix Nobel de chimie en 2017, a entamé la manifestation en queue de cortège. Le septuagénaire tenait une banderole appelant les aînés à se lever et rejoindre la jeunesse dans la rue.

"Climat de révolte", "Nous devons agir", "Respecte la terre, on ne demande pas la lune", pouvait-on lire sur les pancartes. Les militants arboraient également de nombreux dessins.

Giratoire de la Maladière bloqué

À l'approche du lac, le cortège s'est scindé en deux. Une partie s'est déplacée vers les pyramides de Vidy, point de chute de la manifestation. D'autres militants, répondant à l'appel d'Extinction Rebellion, ont poursuivi sur l'avenue de Rhodanie en direction du giratoire de la Maladière pour le bloquer.

La police les a stoppés à une centaine de mètres du rond-point et a d'abord négocié avant de commencer à les déloger.

Extinction Rebellion Lausanne, qui avait occupé le pont Bessières vendredi dernier de 12h00 à 20h00, avait initialement prévu de bloquer trois ponts lausannois vendredi. Le mouvement a toutefois revu ses plans en se rabattant sur le giratoire de la Maladière, un point névralgique en direction de l'autoroute.

Figure habituelle des marches pour le climat, Jacques Dubochet, prix Nobel de chimie en 2017, a entamé la manifestation en queue de cortège. Le septuagénaire tenait une banderole où il est écrit "Grand-parent pour le climat."

Plusieurs manifs en Romandie

Alors qu'une manifestation nationale pour le climat est prévue samedi à Berne, près de 2500 personnes sont descendues dans la rue à Genève vendredi, selon la police. Partis de la rive droite, le cortège composé principalement de jeunes a rallié sans incident la Plaine de Plainpalais en criant les slogans qui accompagnent régulièrement ces manifestations: "Et un, et deux et trois degrés: c'est un crime contre l'humanité". Les manifestants ont fustigé les banques lors de leur passage devant les grands établissements financiers.

Des événements de plus petite ampleur se sont déroulés ailleurs en Suisse. A Bienne, par exemple, entre 250 et 300 personnes, essentiellement des jeunes en âge de scolarité, ont défilé bruyamment à travers la ville. Fribourg a aussi organisé une marche.

A Neuchâtel, les acteurs de la grève du climat ont organisé une journée d'action. Des cours et des conférences ont notamment été donnés à l'Université sur les bouleversements environnementaux. Une cinquantaine de participants en ont profité pour organiser une marche de protestation en ville.

>> Le débat entre Aymone Kaenzig, militante d'Extinction Rebellion, et Marc Münster, spécialiste du développement durable. :

La police intervient lors de la marche pour le climat à Lausanne: débat entre Aymone Kaenzig et Marc Münster
La police intervient lors de la marche pour le climat à Lausanne: débat entre Aymone Kaenzig et Marc Münster / Forum / 10 min. / le 27 septembre 2019

ats/lan

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40'000 personnes pour le début de la grève mondiale pour le climat

Plus de 40'000 personnes, un chiffre record, se sont rassemblées vendredi devant le Parlement néo-zélandais pour donner le coup d'envoi de la grève mondiale pour le climat.

Le 20 septembre, plus de quatre millions de jeunes - et d'adultes - s'étaient mobilisés à travers le monde pour un "Friday for Future" ("vendredi pour l'avenir") mondial, le mouvement de grève des cours lancé il y a un an à peine par Greta Thunberg.