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Rebecca Ruiz et Anne-Catherine Lyon seront entendues par la justice

La conseillère d'Etat Rebecca Ruiz sera convoquée par le Ministère public, comme personne appelée à donner des renseignements.
La conseillère d'Etat Rebecca Ruiz sera convoquée par le Ministère public, comme personne appelée à donner des renseignements. / 19h30 / 1 min. / le 3 octobre 2019
Rebecca Ruiz et Anne-Catherine Lyon seront prochainement entendues comme personnes appelées à donner des renseignements dans l'affaire d'anciens contrats de travail à l'Etat. Elles ont été déliées de leur secret de fonction par le Conseil d'Etat vaudois.

Suite aux demandes de l'actuelle conseillère d'Etat Rebecca Ruiz (PS) et de l'ancienne ministre Anne-Catherine Lyon (PS), le Conseil d'Etat les a déliées de leur secret de fonction, indique jeudi le Canton.

Leurs auditions interviennent dans le cadre d'une procédure contre inconnu engagée par le Ministère public suite à une dénonciation déposée en mars 2019 par trois citoyens en pleine campagne pour l'élection complémentaire au Conseil d'Etat. En cause: des contrats de travail de Rebecca Ruiz avec le Département de la formation, de la jeunesse et de la culture (DFJC) entre 2010 et 2014.

La criminologue de formation a notamment bénéficié d'un contrat d'enseignante alors qu'elle rédigeait en réalité un travail sur la violence et le harcèlement à l'école. A cette période, Anne-Catherine Lyon dirigeait le DFJC.

>> Lire aussi : Une dénonciation pénale vise Rebecca Ruiz et Anne-Catherine Lyon

Pas de commentaire

Contacté, le procureur général ne souhaite pas commenter cette affaire. De son côté, Rebecca Ruiz a toujours indiqué avoir tout de suite alerté la direction à la réception de ce contrat. Elle s'était alors entendue dire qu'il s'agissait d'un procédé administratif.

Dans ses réponses à plusieurs interpellations parlementaires, le Conseil d'Etat marque son soutien à Rebecca Ruiz dont "les compétences professionnelles, la matérialité du travail substantiel fourni et sa qualité ne sont aucunement remises en cause".

Il souligne que les conditions de l'un des engagements de Rebecca Ruiz "ont obéi à une pratique particulière et ponctuelle appliquée à d'autres cas". Et d'ajouter que les employés concernés par cette pratique n'en sont pas responsables.

Méthode proscrite

Reste qu'à la révélation de cette affaire, la successeure d'Anne-Catherine Lyon à la tête du DFJC, la socialiste Cesla Amarelle avait proscrit cette manière de faire. "Elle relevait de la responsabilité de l'autorité d'engagement de l'époque", explique le département.

ats/ebz

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