Selon le scénario imaginé par les secouristes, sept randonneurs en raquettes ont été emportés par une coulée, en plein coeur du domaine skiable de Glacier 3000.
L'alerte a été donnée à 10h40 à la centrale de la Rega à Zurich. Moins de dix minutes plus tard, un hélicoptère basé à Lausanne débarque sur les lieux.
Depuis ses différentes bases, la Rega doit pouvoir rallier chaque endroit de Suisse en moins de 15 minutes. "Passé ce quart d'heure, les chances de survie chutent drastiquement", explique Christian Reber, le président du Secours alpin romand (SARO).
"Il faut d'abord être certain de pouvoir se poser en toute sécurité, et notamment vérifier que toute l'avalanche est descendue", relève Guido Guidetti, chef de la formation au SARO.
Chiens indispensables
Lorsque le site est jugé sûr, l'équipage débarque, à savoir un spécialiste en sauvetage héliporté, un médecin urgentiste et un conducteur avec son chien. "C'est une composition idéale", remarque Guido Guidetti "Les chiens remplacent tous les appareils", affirme Christian Reber. Il explique qu'un chien peut sentir une personne ensevelie jusqu'à 4 à 5 m de profondeur.
Peu avant midi, le septième figurant est extrait de l'avalanche et l'opération s'achève. "Nous menons ce genre d'exercice de grande envergure une à deux fois par année. Le reste du temps, de nombreux entraînements spécifiques sont effectués", note Guido Guidetti.
Même si les moyens mis à disposition sont importants en Suisse, les avalanches continuent de tuer. En moyenne, 20 personnes périssent chaque hiver dans le pays.
ats/lan