Seulement 515 places de stationnement sont prévues pour les employés du site, auxquelles s’ajoutent 200 places louées par l'Hôpital Riviera-Chablais de Rennaz à une grande surface toute proche.
Un casse-tête pour certains, qui doivent se résoudre à se parquer de manière abusive ou utiliser les transports publics dont les horaires ne sont pas toujours adaptés.
"Je mets plus d’une heure de trajet rien qu'en bus, plus une demi-heure aller-retour jusqu'à chez moi. Ce n'est juste pas possible, ce n'est pas vivable. On peut toujours le faire, ça c’est sûr, mais de porte à porte je mets vingt minutes en voiture, la question ne se pose pas", note, sous couvert d’anonymat, une employée dans le 19h30.
Nouvelles mesures
La direction de l’hôpital est consciente du problème. Robert Meier, directeur adjoint du Département de l’organisation, des systèmes d’information et de la logistique de l’Hôpital de Rennaz promet de nouvelles mesures.
"Une centaine de nouvelles accréditations ont été attribuées en décembre. On va en attribuer une centaine de plus en janvier", annonce-t-il. Cela va permettre de réduire le nombre de personnes sur la liste d’attente.
Personnes favorisées
Pour pouvoir bénéficier d’une autorisation de stationnement, des critères ont été établis. Les personnes à mobilité réduite et celles ayant des enfants en bas âge sont favorisées. Le covoiturage est encouragé et la qualité de la desserte en transport public prise en compte.
Sur ce dernier point, le Valais est toutefois en retard. La cadence horaire des bus en direction de la région montheysanne et de Saint-Gingolph n'est pas suffisamment attractive selon le député PLR Xavier Mottet. Il demande au Conseil d’Etat de revoir le concept global de mobilité dans le Chablais valaisan. Une démarche appuyée par le Grand Conseil en décembre dernier.
Cédric Jordan/gma