Initié par la conseillère d'Etat en charge du DFJC Cesla Amarelle, le concept 360° vise à améliorer l'égalité des chances. Outre les enfants aux comportements problématiques, les élèves souffrant de troubles de l'attention, en situation de handicap, à haut potentiel ou allophones sont particulièrement concernés.
Pour accompagner sa transition, l'école vaudoise a créé quelque 300 postes d'assistants à l'intégration et d'enseignants spécialisés ces cinq dernières années. Le but: mieux collaborer avec les ressources disponibles.
Selon les premiers retours, "c'est un soulagement pour les enseignants", rapporte Cesla Amarelle dans le 12h45 de la RTS. "Ils ne sont plus seuls à devoir trouver des solutions aux problématiques rencontrées dans les classes, et ils bénéficient d'un réseau avec des professionnels de l'éducation et des travailleurs sociaux."
Tous les élèves ne peuvent pas être intégrés
Pour l'école vaudoise, il s'agit d'une vision d'avenir. "Toute la société, même européenne, voit la solution inclusive comme la réponse appropriée face à l'étendue des besoins", explique dans le 12h30 Giancarlo Valceschini, directeur de l'enseignement obligatoire.
Selon le responsable, 15 à 20% des inscrits à l'école obligatoire ont des besoins particuliers, légers ou importants, alors qu'environ 2,7% des enfants sont placés dans des institutions spécialisées. "Il ne s'agit pas d'augmenter ou de diminuer ce taux. Nous savons que certains enfants nécessitent un encadrement beaucoup plus soutenu, dans des structures particulières", nuance-t-il.
Les nouvelles mesures socio-éducatives du programme 360° sont actuellement déployées dans les Alpes vaudoises, la première des huit régions scolaires à en bénéficier. Fort de ses premiers résultats, le concept va désormais se décliner ailleurs dans le canton. Chaque établissement dispose de trois ans pour déterminer les besoins particuliers de tous ses élèves et les réponses à leur apporter.
Propos recueillis par Coralie Claude et Jennifer Covo
Adaptation web: Alexia Nichele