Les 327 millions se répartissent en 189 millions d'impact direct et 138 millions d'impact indirect. L'impact direct comptabilise toutes les dépenses effectuées par l'ensemble des parties prenantes, aussi bien les organisateurs, les figurants que les visiteurs. L'impact indirect mesure quant à lui les conséquences de l'impact direct, par exemple les commandes accrues d'un restaurateur, explique le journal.
La restauration en tête
Au niveau des bénéficiaires, c'est la restauration qui a le plus profité des retombées avec 75,7 millions de francs (40% de l'impact direct). Viennent ensuite l'industrie des transports (38,5 millions) et les hôteliers (27,4 millions). Un visiteur sans billet a dépensé en moyenne 124 francs par jour. Ceux qui en avaient un ont déboursé 338 francs par jour pour ceux qui n'avaient pas de frais de logement (85% des spectateurs) et 664 francs pour ceux qui devaient se loger.
Quant aux acteurs-figurants, sur l'ensemble de la période de la Fête, ils ont déboursé en moyenne 942 francs et les bénévoles 524 francs.
Ces résultats contrastent avec le bilan financier de la Fête elle-même. L'année passée, la Confrérie des Vignerons avait annoncé un déficit de 15 millions, dont 10 seront pris en charge par elle-même.
ats/lan